Ce n’est que grossièrement que l’on peut comparer avec le système Ponzi, la seule ressemblance est le mot « pyramide » si on mentionne la pyramide des âges, mais la pyramide des âges ne colle pas avec Ponzi. Ponzi ne marche pas parce qu’il faudrait une augmentation géométrique des entrants/cotisants, ce qui ne peut être, de plus les gens peuvent demander à être remboursés ou vouloir vendre, ce qui crée une faillite du système, alors que dans le système pas répartition, ils ne peuvent pas demander à être remboursés d’un coup et ils connaissent les règles contrairement aux escroqueries.
La vague ressemblance, c’est la diminution relative des cotisants par rapport aux retraités, mais ce n’est pas une progression géométrique, et de plus il y a plusieurs leviers d’action, taux de cotisation, montant de la retraite, âge et une autre dont on ne parle pas ou peu, les éléments qui entrent dans les prélèvements, au hasard on pourrait mettre la pub, les jeux etc .
@Decouz "Le Chili a instauré, il y a 40 ans, ce système de retraite basé à 100% sur la capitalisation individuelle. Ce modèle a été mis en place pendant la dictature d’Augusto Pinochet, mais
aujourd’hui il est fortement critiqué à cause des très faibles pensions
qu’il verse aux retraités : 72% d’entre eux reçoivent une retraite
inférieure au salaire minimum."
"Ainsi, si le Chili n’est pas près d’abandonner son système privé
de retraites par capitalisation, il s’ouvre très lentement à un modèle
plus mixte combinant diverses sources de financement".
Et un cinquième environ des agents de la fonction publique sont des contractuels, sans garantie d’emploi et dans une situation équivalente à celle du privé, sauf quelques emplois supérieurs bien rémunérés.
Le but n’est pas le même c’est tout, bien sur à une époque PTT c’était « petit fonctionnaire tranquille » et c’était vrai, on pouvait faire une carrière sans trop se fatiguer ou selon les individus, en se préoccupant de la qualité du service.
Il y a eu combien de réformes de « modernisation » de la fonction publique dans le but d’améliorer la qualité ou de mettre en avant le résultat ? Peut être des dizaines.
Entre la fonction publique de l’état, des collectivités, des hôpitaux, la gestion est différente.
Dans les collectivités on est plus proche du privé, il faut à chaque fois recommencer lors des entretiens, et faire ses preuves, mais les dérives sont le népotisme le favoritisme, c’est à dire qu’à compétence équivalente on préférera la personne proche soit politiquement, soit faisant parti des connaissances ou d’un réseau.