D’accord avec la remarque de Rama Yade Mais pas d’accord du tout avec son timing : l’hôtel des Bleus est réservé depuis des mois, et Rama Yade vient juste de s’en apercevoir ? Pourquoi se réveille-t-elle maintenant, à 3 jours du coup d’envoi, alors que notre équipe a plutôt besoin de soutien, et pas d’une polémique ? Sinon, elle pouvait attendre au moins la fin de la compétition, rien ne presse que je sache, puisque le mal est fait.
Coral : "Mais arrêtons là les injures stupides et les affirmations
vindicatives...« Mais qui injurie qui là ?
...qui n’ont aucun intérêt. » Je ne vous force pas à me répondre.
"Onfray
ne démolit pas systématiquement comme vous l’affirmez faussement. « Si. Dans son ouvrage sur Freud, il le fait. Il s’attache à montrer que l’oeuvre de Freud et sa vie étaient en décalage. Ce manque de cohérence, à son avis, lui enlève beaucoup de crédibilité. J’appelle cela une déconstruction.
»Sa thèse est parfaitement cohérente
et a beaucoup d’intérêt, ne vous en déplaise, même si l’on n’y adhère
pas." Mais je n’ai jamais dit que sa thèse n’était pas cohérente ! Je pense que sa critique est fort bien construite et argumentée et j’y adhère figurez-vous.
CEPENDANT : Je l’ai entendu débattre de son livre dans de nombreuses émissions. Si son intelligence et son érudition sont vives, son attitude m’a semblée inutilement méprisante envers Freud. Si je suis d’accord avec ce qu’il dit sur la psychanalyse, j’aurais aimé qu’il propose autre chose à la place. La critique est aisée, mais l’art est difficile. Mon propos est de dire qu’Onfray se contente de débattre les
philosophies des autres et d’analyser leurs portées(ce qu’il fait très
bien encore une fois). Or un véritable philosophe passe à l’étape
suivante et construit lui-même SON PROPRE COURANT DE PENSEE en
s’appuyant sur les thèses de ses prédecesseurs. Je ne vois encore cela
chez Onfray, et c’est la raison pour laquelle je ne le vois pas laisser de trace durable. Voilà. Nul besoin d’être agressif (agressive ?) envers ceux qui ne pensent pas comme vous. D’ailleurs, j’ai lu que vous condamniez cette attitude dans un autre message.
A vlane : "c’est le même argument qu’ont tous les voisins chaque fois qu’un voisin
se révèle être un criminel « c’était un mec bien » " pourtant il avait
l’air si gentil « etc etc »
Ca c’est bien vrai ! Je me souviendrai toujours de la réaction des beaux-parents du fameux tueur du Yorkshire dans les années 1970 ou 80 qui avait assassiné plusieurs prostituées : « Ca peut pas être lui, il fait de si bonnes tasses de thé ! »
Si on veut VRAIMENT vivre dans une communauté où l’argent compte moins, on le peut encore. Mais peut-être pas en restant chez soi. Exemples (tirés de vies réelles) : - aller vivre dans une tribu amazonienne (ou malaisienne, ou autre) - aller observer les singes en Afrique et camper dans un abri de fortune - aller vivre sur un bateau dans les îles et se nourrir de poisson frais et de noix de coco - se retirer dans un couvent ou un monastère (pour les croyants) - se retirer dans un ashram en Inde (pour les mystiques) - aller vivre à Slab City dans le désert californien avec plein d’autres marginaux - vouer sa vie à des activités bénévoles (enseigner l’informatique au Bangladesh...) - etc. Bref, avec un petit investissement de départ, billet d’avion, formation adéquate ou autre, nous avons le choix, contrairement à d’autres (dictatures, pays pauvres...). Je crois que si on reste, c’est que finalement on y trouve son compte. En effet, aller à contre-courant demande beaucoup de courage (ou d’inconscience). Le confort compte malgré tout.