@Trelawney
Visiblement vous ne connaissez rien au problème et à l’affaire.
La véritable anomalie sur cette question est que les éléments lourds ayant été forgés en 2005, on est fondé à se demander ce qui a retardé le chantier....
* il y a eu quelques problèmes, mais rien qui puisse justifier un tel retard carrément invraisemblable, si on veut bien regarder les choses objectivement.
* Ce n’est pas compliqué de constater que c’est à chaque fois l’ASN qui a provoqué les retards, souvent pour sur des motifs non fondés
* l’histoire des couvercle et fond de cuve primaire des EPR de Flamanville et de Taishan en Chine, est symptomatique.
Ce que monsieur Chevet a qualifié d’anomalies (il s’est bien gardé de parler de défauts ou de loupé de fabrication) sont rapidement devenus des défauts rédhibitoires dans les commentaires des anti nucléaires et des médias.
Ce qui est normal est que la concentration en carbone d’une pièce épaisse de plusieurs mètres de diamètre ne soit pas homogène. Passer de 0.22 à 0.3 % dans certaines zones est le produit d’hétérogénéités dans les températures que l’on ne peut éviter. L’acier reste largement dans les limites de l’acier ferritique.
La résilience, est une énergie de rupture. Ce n’est pas le critère de tenue mécanique......
C’est la sûreté chinoise qui est en charge des décisions sur les réacteurs de Taishan et non l’ASN.
La sûreté chinoise s’appuie sur des règles internationales et non sur des normes modifiées par l’ASN qui ne s’appliquent que dans notre cadre national.
Les essais en eau signifie que la procédure de mise en marche des réacteurs est entamée.
Ils démarreront donc vers la fin 2016 et serontb couplés au réseau en 2017.
Un délai de chantier raisonnable pour une tête de série.
Donc, après tout ce cinéma qui coûte très cher, l’EPR de Flamanville finira par étre cionstruit.