@Luc-Laurent Salvador
Point 1 : oui parce que l’image de Dieu fournie ne correspond pas du tout avec le Dieu de la théologie. ET c’est assez décapant. Je me demande bien comment les théologiens ont pu recevoir ses images là sans sentir une gêne profonde.. 
3— Oui je ne peux le prouver et je suis d’accord qu’il y a une grosse part d’incertitude. Néanmoins tout ce que je dis est du bon sens. Et c’est du lourd. On ne peux le balayer d’un revers de main. La conclusion est : une planète entière ne suffit pas pour arriver à aller ailleurs... du moins dans le cadre d’une mentalité scientifique et technique (le paradigme de Biglino) comme la nôtre..
5_ Vous évoquez la monocausalité dans un cadre physique. Or Girard introduit de la monocausalité dans le cadre humain. Cadre qui, par définition, ne peut être monocausal. Car le vivant n’est jamais monocausal. Alors que le domaine physique peut facilement l’être par approximation tolérable.
6— Pourquoi pas ? Je n’ai rien contre. Le problème est que j’ai d’autres priorités.
7_ Le Sacré c’est la confrontation à la Transcendance et le désir de s’y fondre. Cela implique donc le sacrifice de soi. Du reste une constante de toutes les religions. Pas besoin de Girard pour le savoir...
Quand l’Hindouisme parle de la Libération cela implique la mort complète de l’individualité et de l’ego. Donc un sacrifice.
Le Bouddhisme parle de la Grande Extinction. Le Christianisme a des vues semblables. Ce en quoi le christianisme n’apporte rien de nouveau, dans le fond.
Sauf si on invente un sauveur, rédempteur, nécessaire au genre humain, car sans lui on n’est capable de rien...
Je tiens à rajouter que le sacrifice existe abondamment dans le monde animal. La mère poulpe surveille ses œufs et meurt de faim en le faisant. Une mère araignée accepte de se laisser dévorer vivante par sa progéniture afin de lui assurer sa survie, etc...
Bref, rien de plus naturel que le Sacrifice.