Israël et Iran ou le Génie sorti de la bouteille
Ramesh Takuri
ihttps://www.un.org/fr/chronicle/article/si-vous-voulez-la-paix-des-morts-preparez-vous-la-guerre-nucleaire
Cécité ou clairvoyance stratégiquei ?
Le dimanche 7 juin 1981, jour anniversaire de la guerre des Six Jours, huit avions F16 frappés de l’étoile de David survolent à très basse altitude, pour ne pas être repérés, les déserts d’Arabie Saoudite puis de l’ouest de l’Irak, pour aller bombarder une centrale atomique irakienne en cours de construction , près de Bagdad.ii
En 36 secondes, avec « l'Opération Operaiii », « Osirak » est anéantie.
Le refus de M. Begin, alors Premier ministre, d'une menace nucléaire susceptible d'anéantir Israël n'a rien de nouveau, avec toutefois une nuance de taille que le nouvel adversaire, la nouvelle menace, est désormais représentée par l'Iran.
On rappellera qu'une autre opération intitulée « Orchard » fut aussi menée en Syrie le 06 septembre 2007 dans des circonstances identiques, conduisant à la destruction d'un réacteur alors soupçonné de pouvoir produire du plutonium à usage militaire.iv
Le bref rappel de ces interventions militaires majeures vient confirmer une politique de prévention qui vient brusquement de connaître d'autres développements plus que préoccupants avec la guerre ouverte opposant désormais Israël et la RI d'Iran.
Comme l'explique l'analyste et expert Scott Ritter, dans un article traduit par Bruno Bertez, Israël a attaqué l’Iran, prétextant le désarmement du programme nucléaire iranien. Mais cette attaque ne vise pas (que) l’enrichissement de l'uranium.
Elle vise un changement de régime. Et il ne peut y avoir qu’un seul vainqueur.
/Ou deux perdants, à tout le moins...
L'ennui est qu'agissant de la sorte, il se pourrait bien qu'Israël soit entré dans une toute autre dimension géostratégique en libérant le Génie de sa bouteille, un Génie qui, à l'image de celui figurant dans ces diverses versions du chef-d'oeuvre cinématographique intitulé Le Voleur de Bagdad, est un personnage dangereux, malfaisant et incontrôlable.v
Ne serions-nous pas en train d'assister à la mise en place effective d'une version Proche-Orientale du fameux "Piège de Thucidyde"vi en référence à La Guerre du Péloponnèse, ouvrage dans lequel Thucydide exposait, il y a deux mille cinq cents ans, la manière dont prit forme le conflit entre Athènes et Sparte ? « Ce fut l’ascension d’Athènes et la peur que celle-ci instilla à Sparte qui rendirent la guerre inévitable. » De ce schéma opposant un gardien du statu quo (menacé de paranoïa) et un perturbateur ambitieux (tenté par l’hubris), Israël et Iran pourraient bien en poursant le curseur plus avant, déclencher un cataclysme dont personne ne sortira indemne.
Téhéran sous attaque israélienne, 13 juin 2025
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a annoncé le lancement de l’opération « Courage du Lion », dont l’objectif annoncé est de détruire les infrastructures d’enrichissement et d’armement nucléaires de l’Iran.
Netanyahou et ses hauts gradés ont indiqué que cette opération durerait plusieurs semaines.
Un élément clé de la frappe semblait viser à décapiter les hauts responsables iraniens, tant de l’armée que de l’industrie militaire, liés au programme nucléaire iranien. Israël a affirmé détenir de nouveaux renseignements indiquant que l’Iran se préparait à se doter d’une capacité d’armement nucléaire. Ces renseignements, selon Israël, auraient motivé la décision de frapper sans plus attendre, alors même que les États-Unis étaient engagés dans des négociations avec l’Iran sur la manière d’apaiser les inquiétudes concernant son potentiel d’armement nucléaire tout en permettant la poursuite des opérations d’enrichissement d’uranium.
Plus de détails sur les cibles précises de cette première vague d’attaques israéliennes seront sans doute bientôt disponibles.
Les premiers rapports suggèrent qu’outre les frappes de décapitation, Israël a frappé des installations de défense aérienne et de communication, des installations d’enrichissement nucléaire à Natanz et Firdos, des installations de production de missiles balistiques à Parchin, une base d’opérations de missiles balistiques à Piranshahr et d’autres installations de nature similaire.
L’Iran est son propre pire ennemi
Ces derniers mois, l’Iran s’est positionné comme un État au seuil de l’accession à l’arme nucléaire.
/Note RB : la réalité est que l'Iran a déjà franchi le seuil nucléaire depuis longtemps, ses capacités scientifiques et technologiques en la matière venant compléter une réelle maîtrise de ses capacités en matière ballistique).
Si l’Iran a parfaitement le droit, en tant que signataire du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), de posséder la capacité d’enrichir de l’uranium dans le cadre d’un programme nucléaire pacifique supervisé par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), il n’a aucun droit légal de se doter d’armes nucléaires tant qu’il reste signataire du TNP.
L’accumulation par l’Iran d’uranium enrichi à 60 %, pour laquelle il n’y avait aucun objectif légitime lié à ses activités nucléaires déclarées, était un acte délibéré de l’Iran visant à se positionner à un cycle d’enrichissement de l’uranium enrichi à environ 92 %, utilisable dans une arme à fission.
Centrifugeuses iraniennes IR-6
L’Iran a également installé des cascades de centrifugeuses IR-6 de pointe, bien plus efficaces pour l’enrichissement de l’uranium, dans son usine souterraine de Firdos. Ces cascades permettraient de convertir l’uranium enrichi à 60 % iranien en uranium de qualité militaire en quelques jours, fournissant ainsi à l’Iran des matières fissiles suffisantes pour fabriquer trois à cinq armes nucléaires.
Au cours de la dernière décennie, l’industrie militaire iranienne a maîtrisé toutes les technologies nécessaires à la production d’une ogive dotée d’une électronique avancée et d’autres propriétés thermosensibles, capable de résister à la chaleur d’une rentrée hypersonique. Ces caractéristiques de conception sont essentielles à toute capacité viable de vecteur d’armes nucléaires : produire un dispositif de fission ne suffit pas ; il faut pouvoir le lancer sur la cible visée.
La seule chose qui a retenu l’Iran était la décision officielle prise par les dirigeants iraniens selon laquelle les armes nucléaires étaient interdites en vertu de la jurisprudence islamique existante, à savoir une fatwa, ou un décret, émis par le Guide suprême de l’Iran, l’Ayatollah Khamenei, qui jugeait les armes nucléaires incompatibles avec les principes de la République islamique d’Iran.
Mais l’Iran a rendu cette position de principe vaine ces derniers mois, car les déclarations de hauts responsables irakiens, de conseillers et de politiciens ont clairement indiqué que cette fatwa interdisant les armes nucléaires pourrait être annulée si la République islamique devait être confrontée à une menace existentielle de la part d’un Israël doté de l’arme nucléaire.
En bref, l’Iran s’est positionné comme un État sur le point de se doter de l’arme nucléaire.
Et cela ne pourra jamais perdurer, une réalité que les frappes israéliennes en cours ont clairement soulignée.
Et ensuite ?
Le génie de l’escalade est malheureusement sorti de la bouteille.
L’Iran se trouve désormais dans une situation où il faut l’utiliser ou le perdre, où la capacité nucléaire qu’il a acquise devra soit être rapidement convertie en une capacité nucléaire viable, soit être diminuée et/ou éliminée par l’attrition continue des frappes israéliennes.
Après avoir promis de se retirer du TNP si ses installations nucléaires étaient attaquées, l’Iran n’a d’autre choix que de mettre sa menace à exécution.
Ne pas le faire serait perçu comme un acte de capitulation de la part du régime iranien, ce qui pourrait servir de prédicat à un changement de régime.
La question est donc de savoir si les attaques israéliennes ont atteint le niveau de destruction requis pour empêcher l’Iran d’acquérir rapidement l’arme nucléaire.
L’essentiel pour Israël, à ce stade, est de provoquer l’Iran à se retirer du TNP et à entamer le processus d’acquisition de capacités nucléaires. Cet acte iranien incitera les États-Unis, qui ont pris leurs distances avec les premières frappes aériennes israéliennes, et l’Europe, dont les principales nations (la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne) ont affirmé que l’Iran ne serait jamais autorisé à posséder l’arme nucléaire, à s’impliquer dans les frappes militaires contre l’Iran.
Pour ce faire, Israël doit retarder la démarche iranienne vers la fabrication de la bombe. Cela ne se fera pas en détruisant les installations d’enrichissement profondément enfouies – une tâche qui dépasse les capacités conventionnelles d’Israël et des États-Unis – mais plutôt en tuant des hauts dirigeants et des cadres supérieurs de l’armée et de l’industrie militaire iraniennes, et en détruisant les infrastructures critiques utilisées par l’Iran pour fabriquer les différents composants indispensables à la fabrication d’une arme nucléaire et de ses vecteurs de missiles balistiques.
La combinaison de telles attaques aurait logiquement pour but de semer le chaos et l’incertitude au sein d’un programme d’armement nucléaire iranien qui, en raison du climat politique qui régnait avant les attaques israéliennes, n’avait pas encore abouti à une entité viable et formelle. Si Israël avait attendu une semaine de plus, les Iraniens auraient probablement pu rassembler les éléments disparates de leur programme d’armement nucléaire de base en une structure formelle, dotée de résilience, de redondance et de fiabilité.
Il semble qu’Israël ait ciblé et tué de nombreux hauts responsables iraniens qui auraient été au cœur des efforts concertés nécessaires à la concrétisation d’un programme d’armement nucléaire. L’Iran devra se ressaisir d’un point de vue technique, même si ses dirigeants jettent les bases politiques nécessaires à la mise en place officielle d’un programme d’armement nucléaire.
Si Israël obtient les résultats escomptés de sa frappe contre l’Iran, ce regroupement prendra du temps, et le temps ne joue pas en faveur de l’Iran.
L’Iran a promis des représailles massives contre Israël et toute nation qui soutiendrait une attaque israélienne contre l’infrastructure nucléaire iranienne.
Tirs de missiles iraniens, True Promise 2, 2 octobre 2024
Si l’Iran ne parvient pas à lancer une telle attaque, quelle qu’en soit la raison (manque de capacité, manque de volonté politique, ou les deux), cela crée une fenêtre d’opportunité pour que la diplomatie montre sa tête hideuse et impose un cessez-le-feu qui verrouille les gains israéliens tout en ouvrant l’Iran aux inspections internationales de ses infrastructures d’enrichissement nucléaire et de production de missiles balistiques – en bref, une énorme victoire israélienne et une défaite iranienne dévastatrice.
Si l’Iran souhaite finaliser un programme d’armes nucléaires, il invitera alors les États-Unis et l’Europe à y participer.
Et c’était peut-être l’objectif d’Israël depuis le début.
/Note RB. Il existe un fossé profond entre Rêve et Réalité.
De plus, alors que le président Trump et le secrétaire d’État Marco Rubio ont tenté de se distancer de cet acte d’agression militaire israélienne, certains éléments au sein de l’administration Trump et du Congrès américain (le sénateur Lyndsey Graham par exemple) soutiennent ouvertement les actions israéliennes contre l’Iran.
En réalité, les États-Unis ont accordé à Israël l’autorisation tacite de frapper l’Iran, à la fois pour contribuer à façonner la réalité géopolitique nécessaire pour juger l’action israélienne raisonnable (unir les pays arabes du Golfe face à une agression iranienne perçue et obtenir du Conseil des gouverneurs de l’AIEA l’adoption d’une résolution accusant l’Iran de violer ses obligations de garanties au titre du TNP), et pour gagner du temps pour qu’Israël peaufine sa stratégie d’attaques en engageant l’Iran dans des négociations nucléaires. Ces négociations, présentées comme légitimes, n’étaient en réalité qu’une tentative des États-Unis de provoquer un comportement iranien surveillé par les services de renseignement américains, européens et de l’OTAN, afin de générer des cibles à frapper par Israël.
Changement de régime, pas désarmement
Les rapports actuels suggèrent que l’Iran pourrait déclarer la guerre à Israël.
Une telle déclaration transformerait ce conflit en une lutte existentielle entre une nation, Israël, qui a été vendue au public américain comme un allié fidèle des États-Unis, et une autre, l’Iran, qui a été considérée depuis la création de la République islamique comme un ennemi mortel.
Il n’y a aucun doute quant au camp que prendront les États-Unis.
Cela signifie qu’à terme, et le plus tôt possible, les États-Unis joindront leur puissance militaire à celle d’Israël pour parvenir à la défaite stratégique de l’Iran.
« Défaite stratégique » est un euphémisme pour désigner un changement de régime.
L’Iran avait une seule opportunité d’empêcher ce résultat inévitable et prévisible : négocier un nouvel accord nucléaire avec les États-Unis qui éliminerait de manière vérifiable le statut de l’Iran en tant qu’État au seuil de l’arme nucléaire.
Mais plutôt que d’enfermer les États-Unis dans un accord, l’Iran a laissé le processus traîner en longueur, se laissant ainsi piéger par un processus qui n’avait jamais pour but de produire un accord finalisé, mais toujours de gagner du temps pour qu’Israël puisse porter son coup de grâce.
Aujourd’hui, l’Iran n’a qu’une seule chance de survie.
Il faut comprendre que l’Iran ne sera jamais autorisé à posséder l’arme nucléaire.
Si l’Iran tente maintenant de le faire, il sera physiquement détruit.
La solution au problème du programme nucléaire iranien ne peut cependant pas être apportée par une intervention militaire d’Israël et/ou des États-Unis.
Au lieu de cela, l’Iran doit porter des coups extrêmement durs contre l’État d’Israël, des frappes si dévastatrices qu’Israël n’a d’autre choix que de supplier les États-Unis d’intervenir pour négocier un accord de paix.
Des missiles iraniens en route vers Israël, le 2 octobre 2024
Et le fondement de cet accord de paix doit être la normalisation du programme nucléaire iranien dans le cadre du TNP.
Un tel résultat est-il possible ?
Oui.
Mais cela nécessitera la quasi-destruction d’Israël par l’Iran.
True Promise 3, l’attaque de missiles balistiques iraniens tant attendue contre Israël, est agitée par l’Iran depuis plusieurs mois maintenant.
L’Iran doit désormais exécuter cette opération avec perfection et détermination s’il veut survivre.
Toute autre mesure signifierait la fin de la République islamique d’Iran.
Note RB :
Il ne s'agit ici que d'une analyse, à tout le moins d'une piste de réflexion.La réalité risque fort d'être plus que surprenante : entre chaleur et lumière...
Sources :
ihttps://www.frstrategie.org/publications/notes/guerre-nucleaire-est-elle-possible-propos-livre-annie-jacobsen-guerre-nucleaire-un-scenario-2024
iihttps://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=kCq2vtVonSc
iiihttps://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Op%C3%A9r
ivhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Orchard
v Le Voleur de Bagdad de Ludwig Berger, Michael Powell, Tim Whelan, film sorti en France en 1946 et celui de Steve Reeves 1960 https://youtu.be/e8yqGd0W2Ak?t=200
A 1:05:53 https://youtu.be/hMtJmmNvM9o?t=3956
vihttps://www.monde-diplomatique.fr/2017/10/ZAJEC/57980
31 réactions à cet article
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Les guerres préventives sont inévitables dès lors qu’un risque vital est identifié.
Ainsi de la guerre en Ukraine par la Russie, visant à bloquer l’OTAN.
Ainsi de cette attaque d’Israël contre l’Iran.
Inévitable, et l’histoire est tragique.
Les guerres préventives sont-elles évitables ?
Pas vraiment, car il faudrait pour cela modifier le cerveau humain, lui interdire l’hubris et la conquête quel qu’en soit le prix. Même Musk ne l’a pas encore entrepris.
Ce n’est pas envisageable pour l’OTAN et Israël qui croient ne pas pouvoir survivre s’ils ne disposent pas d’une supériorité militaire absolue.
Israël a ouvert la voie, en visant la destruction du challenger menaçant, qui pourrait être détruit (le régime et le programme d’armement). La suite est dans la Bible.
L’OTAN est pour le moment en phase d’observation, animant une guerre par proxy en Ukraine et bloquant la Chine à Taïwan.
Mais l’OTAN risque de se trouver bientôt devant le même dilemme qu’Israël : détruire le challenger (Chine/Russie) ou vivre sous la menace.
Israël a choisi de ne pas vivre sous la menace. L’OTAN pourrait faire le même choix à terme. La vie est un processus à risque. De toute manière, nous naissons pour mourir un jour.
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La situation ici appelle à quelques réflexions.
Il est mentionné le fameux TPN, un accord intéressant puisqu’il confirme les faits suivants : on a afin de se donner bonne conscience tout en apaisant les populations trouillardes, interdit aux pays lambda et aux pauvres exploités de se nucléariser alors que les maîtres de ce monde conservaient sans problème lesdites armes. Pour faire simple, on a choisi de continuer de menacer et donc de garder la haute main sur la terre entières en s’assurant qu’on ne serait pas attaqué par d’autres ce qui est un comble de l’hypocrisie.
Mais bon, ce TPN a la valeur de tous les traités internationaux, signés ou pas, c’est à dire aucune
Israël est en délicatesse avec l’Iran qui est en train de développer son nucléaire. Car il est bien connu que, bien qu’officiellement non nucléaire, le Sionistan l’est en réalité : c’est la France qui y avait pourvu. Donc la question reste pendante : à quel titre aurait-il le droit d’empêcher un autre de se mettre dans la même situation que lui ? Deuxième comble de l’hypocrisie atteint.
En quoi l’Iran serait-il tenu à quoi que ce soit face aux Yankis alors qu’il me semble me souvenir que c’est justement le mec Trump qui a lors de son précédent règne jeté à la poubelle le traité qui les liait. Comme une partie pourrait-elle être soumise à un accord qui a été dénoncé par l’autre partie ? Autre jolie manifestation de l’hypocrisie ambiante et guerrière actuelle et preuve une fois de plus de la valeur réelle des accords.
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« ..La question est donc de savoir si les attaques israéliennes ont atteint le niveau de destruction requis pour empêcher l’Iran d’acquérir rapidement l’arme nucléaire.. »
La question est de savoir si la prévention sera moins pire que la suite.
Et puis Israël gendarme du Proche-Orient ça ne rassurera personne.
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@L’apostilleur
’’Et puis Israël gendarme du Proche-Orient ça ne rassurera personne’’
quoique certains pays de la région, rivaux de l’Iran, ne sont pas mécontents qu’Israël fasse le sale boulot.
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@Eric F
Oui à priori.
Seul le temps long dira.
Les israéliens vont probablement reussir à faire plier l’ennemi chiite perse, après que les arabo-sunnites de la région ont été bâillonnés par les américains.
L’Iran a une histoire brillante qui pourrait souder un peuple humilié au delà de son rejet pour beaucoup de leurs mollahs fanatiques.
L’Etat juif pourra-t-il résister toujours à autant de haines cumulées ? -
@L’apostilleur
Résistance ?
Over the course of the past two or three decades, Iran has effectively cemented its reputation as a nation with a powerful arsenal of advanced missiles.
Iran has many long-distance missiles and has even managed to develop its own hypersonic missile – a feat that many technologically advanced Western powers like the United States have been unable to accomplish.
Now, less than two weeks after a brazen Israeli attack on an Iranian consulate in Syria - a blatant violation of the Vienna Convention – it suddenly became apparent to many that Iran has plenty of missiles that can both reach targets in Israel and have a good chance of bypassing Tel Aviv’s missile defense systems, some 1,500km away.
Here are a few examples of what Iran may potentially unleash upon its enemies :
Kheiber-Shekan
Kheiber-Shekan (or Kheibar Shekan) has been touted by Iran as the longest-range tactical ballistic missile in the world and is capable of hitting targets at a range of up to 1,450 kilometers. It can carry some 600 kilograms worth of payload.
Emad
Emad is a medium-range ballistic missile that has a range of 1,700 kilometers and can carry up to 750 kilograms worth of payload.
Fattah-2
This hypersonic missile was unveiled in November 2023. It has a range of 1,500 kilometers while the missile’s hypersonic capabilities help its 450-kilogram warhead negate enemy defense systems.
Haj Qassem
Named after the late Gen. Qassem Soleimani, this missile has a range of 1,400 kilometers and can carry a 500-kilogram warhead, not to mention that it is supposedly capable of evading radar detection.
Iran’s Missiles Built in Past 12 Years Not Relying on GPS, Other Int’l Systems - Reports
11 April 2024, 00:48 GMT
Sejjil
This Iranian ballistic missile has a range of about 4,000 kilometers and can deliver a payload of some 700 kilograms.
Shahab-3
With a range of up to 1,300 kilometers, this “old reliable” missile was adopted by Iran back in 2003. It can carry up to 1,200 kilograms of payload.
Ghadr
This intermediate-range ballistic missile can carry an 800-kilogram payload and has a range of up to nearly 2,000 kilometers.
Paveh
Paveh is a cruise missile with a 1,650-kilometer range. One of this missile’s distinguishing features is its ability to communicate with other missiles of its type when launched as a group, as well as to change its flight path when approaching the target. The weight of the payload is unknown.
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@Renaud Bouchard
Une chose est une puissance d’armement ’’sur le papier’’, une autre est son efficacité en situation réelle. Dans le cas présent, le défense anti-armes aériennes israélienne s’avère la plus puissante du monde -même les USA n’ont pas leur territoire aussi protégé. Si 1% des missiles ou autre passe, ça fait des victimes et dégats, mais sans mettre à plat le potentiel militaire. -
@Renaud Bouchard
Jusqu’à aujourd’hui, cet arsenal semble plus impressionnant potentiellement qu’effectivement.
Israël a probablement hypothéqué son futur depuis Gaza.
Quelle vie peut attendre un peuple qui ne peut plus mettre les pieds dans autant de pays et vivre sous un Dôme de fer qui l’enchaîne ??
Les missiles cessent leurs agressions un jour, la haine viscérale que l’Etat juif a fait naître un peu partout pourrait être plus terrible encore pour ses ressortissants. -
@L’apostilleur lorsque c est la Russie , les gouvernants des pays occidentaux crient :
la Russie ne respecte pas le droit international .
En revanche Israel , étonnement aucune opprobre et le droit international n est pas évoqué .
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C’est un peu fort de demander à l’Iran de respecter le TPN alors même que son pire ennemi et la pire menace de la région, Israël, ne le respecte pas. Si nous ne voulons pas de nucléaire militaire iranien, il faut dénucléariser Israël, c’est une évidence. Sinon le problème existera éternellement, les iraniens ayant les mêmes droits que les israéliens à se défendre.
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Tout cela est un jeu dangereux, très dangereux qui a débuté peu avant 1948. Un général Français, il y a assez longtemps, avait prédit que si troisième guerre mondiale il y avait, elle naîtrait au Moyen Orient. Qu’entre temps il y aurait hélas des « conflits » un peu partout assez « localisé », mais que le véritable danger, proviendrait de cet espace géographique, pour des raisons connues.
C’est vrai que d’un coté, nous avons un état qui à juré la perte d’un autre, qui en a fait presque son cri de rassemblement son union populaire et de l’autre un qui se sentant menacé prend les devants, avec n’en doutons pas un instant l’aval de certains Pays bien connus.
1979 à vu le remplacement d’une tyrannie par une autre avec en plus des fondements religieux, pourquoi ? Et nous savons tous ce que cette dernière peut avoir de malfaisante. Il est presque évident dès le départ que l’affaire n’était pas durable et que la sorte de fanatisme régnant dans ce Pays, une fois « nucléarisé » pourrait lâcher les feux de l’enfer.
Bref, cela fait presque 77 ans que la région, est instable, l’interventionnisme Occidental, n’ayant jamais eu les effets escomptés en plus, nous le constatons en Irak ou en Syrie, qui pourrait devenir pire que ce que ces états étaient.
Puis d’un coté l’état d’Israël ne peut pas tuer non plus tous ceux qui ne les aiment pas et Dieu sait qu’ils sont assez nombreux, il y a les déclarés et ceux qui ne disent rien mais consentent.
En fait « tout le monde » tolère le régime Iranien pour ses matières premières, qui si elle venait à manquer perturberait l’économie...
La croisade de l’état d’Israël en ce moment aura-t-elle les effets qu’ils escomptent ? J’en doute, c’est franchement pile ou face, dans tous les cas cela repousse le problème en attendant une éventuelle « amélioration », dont les fondements, dont les bases solides devrait être construites par eux aussi. Mais ça !!!!!!
Ce n’est pas en éliminant des têtes que l’ont tue une idéologie, Je n’envie pas les habitants d’Israël qui vivent dans une sorte de « peur » perpétuelle, à cause d’un tout petit nombre, tout aussi fanatique que ceux qu’ils combattent. Et de l’autre coté non plus rentrant de la boulangerie, voir son immeuble détruit avec sa famille dedans , car un soi-disant « dignitaire » habite dedans. Mettons nous l’espace d’un instant à la place de cet Iranien....
A mon avis il ne tendra pas l’autre joue...ce n’est pas dans les « écritures ».
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@LeMerou
Enfin une analyse remarquable de justesse... -
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@Durand
Bonjour et merci pour vos liens particulièrement intéressants :
https://x.com/sylviamiami1776/status/1933205509508603957
Il n’y a pas, il n’y a jamais eu, il n’y aura jamais de « coïncidences ».
Bien à vous,
RB -
@Renaud Bouchard
Difficile d’être franchement optimiste mais merci à vous pour cet article très complet !…
..
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Arrêter ou non l’engrenage.
La France a initié le programme du militaire nucléaire israélien et les américains l’ont mené à terme. Arrivé au pouvoir, le général De Gaulle a signifié aux israéliens la fin de l’aide française au titre que si eux avaient le droit d’avoir la bombe nucléaire, il serait du point de vue du droit international difficile de le dénier à ses voisins qui chercheraient à l’avoir, tous les pays ayant le droit de se donner les moyens de leur souveraineté et sa protection. Je rappelle que ce sont les EU qui ont déstabilisé avec les anglais le 1er ministre iranien Mossadegh en 1955 qui voulait nationaliser les compagnies anglaises aux commandes, en favorisant le pouvoir du Shah (qu’il ont laissé tomber une fois en difficulté en refusant même son accueil sur leur territoire) et son autoritarisme qui a fini par engendrer une révolution récupérée par Khomeni. La logique actuelle à l’œuvre est celle qui conduit à une guerre mondiale puisque en dehors des classes dirigeantes du pays qui s’affirme et se veut dominant le reste du monde selon ses intérêts, les droits des autres sont remis en cause au gré des circonstances et de la définition de ces intérêts. Il n’est pas difficile de voir et de comprendre que les classes dirigeantes d’autres pays du monde n’ont aucune raison de se laisser faire et que leurs peuples ne sont pas d’accord si on considère le mouvement d’émancipation qui a suivi la seconde guerre mondiale qui d’ailleurs, au cœur de la guerre, a été promis par les dites classes dirigeantes citées. Et dont il a fallu quand même en arracher les marges qui ont été acquises .Bien entendu la propagande qui nous tient lieu d’information n’est pas prête de nous poser un débat en ces termes. La classe dirigeante américaine nous signifie en réalité que pour elle, la seule solution, c’est qu’elle soit défaite militairement si nous ne sommes pas d’accord. Rêvons un peu. Ce serait bien que le problème soit posé comme cela. Juste pour voir ce qu’auront à dire les classes dirigeantes à leurs peuples réciproques.
Faut-il ajouter que les instances du pouvoir aux EU auraient pu arrêter depuis longtemps cet engrenage et qu’elles peuvent le faire à tout moment ?
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@Octave Lebel
L’opération Ajax c’était 53 et non 55.
La classe dirigeante américaine nous signifie en réalité que pour elle, la seule solution, c’est qu’elle soit défaite militairement si nous ne sommes pas d’accord.
Ce que s’apprête sans doute à faire Mélenchon.
Faut-il ajouter que les instances du pouvoir aux EU auraient pu arrêter depuis longtemps cet engrenage et qu’elles peuvent le faire à tout moment ?
Et que sont d’après vous ces « instances du pouvoir » ?
Ouah ! c’est chaud bouillant la social-démocratie...
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@Octave Lebel et aux autres contributeurs que je remercie vivement pour leurs analyses et observations.
Arrêter ou non l’engrenage.
La France a initié le programme du militaire nucléaire israélien et les américains l’ont mené à terme. Arrivé au pouvoir, le général De Gaulle a signifié aux israéliens la fin de l’aide française au titre que si eux avaient le droit d’avoir la bombe nucléaire, il serait du point de vue du droit international difficile de le dénier à ses voisins qui chercheraient à l’avoir, tous les pays ayant le droit de se donner les moyens de leur souveraineté et sa protection. Je rappelle que ce sont les EU qui ont déstabilisé avec les anglais le 1er ministre iranien Mossadegh en 1955 qui voulait nationaliser les compagnies anglaises aux commandes, en favorisant le pouvoir du Shah (qu’il ont laissé tomber une fois en difficulté en refusant même son accueil sur leur territoire) et son autoritarisme qui a fini par engendrer une révolution récupérée par Khomeni. La logique actuelle à l’œuvre est celle qui conduit à une guerre mondiale puisque en dehors des classes dirigeantes du pays qui s’affirme et se veut dominant le reste du monde selon ses intérêts, les droits des autres sont remis en cause au gré des circonstances et de la définition de ces intérêts. Il n’est pas difficile de voir et de comprendre que les classes dirigeantes d’autres pays du monde n’ont aucune raison de se laisser faire et que leurs peuples ne sont pas d’accord si on considère le mouvement d’émancipation qui a suivi la seconde guerre mondiale qui d’ailleurs, au cœur de la guerre, a été promis par les dites classes dirigeantes citées. Et dont il a fallu quand même en arracher les marges qui ont été acquises .Bien entendu la propagande qui nous tient lieu d’information n’est pas prête de nous poser un débat en ces termes. La classe dirigeante américaine nous signifie en réalité que pour elle, la seule solution, c’est qu’elle soit défaite militairement si nous ne sommes pas d’accord. Rêvons un peu. Ce serait bien que le problème soit posé comme cela. Juste pour voir ce qu’auront à dire les classes dirigeantes à leurs peuples réciproques.
Faut-il ajouter que les instances du pouvoir aux EU auraient pu arrêter depuis longtemps cet engrenage et qu’elles peuvent le faire à tout moment ?
Effectivement.
On n’en prend pas le chemin :Bien à vous,
Renaud Bouchard -
@Seth
Un pays particulièrement mal en point tant il est travaillé par des forces aussi maléfiques et vénéneuses les unes que les autres...
https://jacobin.com/2021/02/far-right-us-imperialism-military-capitol-riot/
Bien à vous,
RB -
@Renaud Bouchard
Merci beaucoup, je ne connaissais pas ce site.
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@Seth
L’ironie du café du commerce, ce qui est quand même votre posture favorite, bof.53, 55 cela change tout mais merci quand même pour la correction. Il ne vous a pas échappé que je n’ai pas parlé de l’instrumentalisation du pouvoir irakien (et de bien d’autres choses) ensuite dans une guerre de 8 ans financée par les EU, la France et l’Angleterre contre l’Iran, et ce qui s’en est suivi jusqu’à DAESH. Sinon la formule « instances de pouvoir » a été utilisée à dessein pour rappeler les logiques profondes de pouvoir au sein des appareils d’état. Bien loin des apparences qui nous sont données à travers l’information-propagande quand les médias nous entretiennent plus souvent qu’à leur tour sur le court terme et la psychologie des dirigeants dans le registre moralisant afin de nous infantiliser, nous entretenir ignorants et nous rendre malléables . Rien de mieux d’ailleurs pour alimenter le café du commerce, le vrai ou sa version réseaux sociaux. Le non alignement en politique international a été préconisé et analysé par le général De Gaulle qui avait participé à la 1ère guerre mondiale, combattu ensuite avec le grade de capitaine la révolution bolchevique comme conseiller militaire basé en Pologne et s’était préparé pour reconstituer une armée de 50 000 hommes après le débarquement afin de participer ainsi à la victoire finale sur le territoire allemand pour pouvoir rendre à la France sa pleine souveraineté et obtenir une place de membre permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU. Pour mémoire la demande d’armes et d’équipement aux américains et anglais se faisant attendre il fit savoir qu’il se tournait alors vers les russes et la bonne volonté de nos alliés fut alors de la partie.
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@Renaud Bouchard
Votre lien commence par un vœu pieux qui ne fera pas l’unanimité démocratique aujourd’hui...
« ..Pour affaiblir le pouvoir de l’extrême droite, nous devons démanteler l’État guerrier et construire à sa place un État-providence humain qui réponde aux besoins de tous. »
Pour le Robert la providence..
« Sage gouvernement de Dieu sur la création ; (avec majuscule) Dieu gouvernant la création. » -
@Octave Lebel
Tout ça c’est du verbiage.
Je relève des éléments, pas compliqué d’y répondre clairement.
En plus SVP, pensez à séparer des paragraphes, vos blocs d’écriture sont des repoussoirs et tendent à laisser penser que vous n’organisez pas votre pensée, ce que ce charabia tendrait à prouver.
Au moins Méluche est moins brouillon que vous et sa pensée plus claire.
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Aux Lecteurs :
Oil exports via the Strait of Hormuz by country.
via JPM pic.twitter.com/APWWiz3I1n
— Daniel Lacalle (@dlacalle_IA) June 15, 2025
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Ce que disait Éric Denécé le 20 septembre 2024 :
https://www.youtube.com/watch?v=RvjxLKfSimc&t=6s&pp=2AEGkAIB
..
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Il faut REMERCIER Israel.
En une nuit il nous a évté de mourrir nuclérisé carbonisés dans 5 ans.
Un pays terroriste qui dispose de l’arrme nucléaire et une portée jusque Paris le pays des « mécréant ».
Si les Israeliens n’avaient pas tappé, au futur dans 5 ans nous allions finir carbonisés.
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@Spartacus Lequidam
Qu’est ce que ça changerait pour toi ?
Ca fait longtemps que tu l’es , « carbonisé » !
Un modèle de boulet ! -
@Spartacus Lequidam
Hé oui, Spartacus, les pauvres ne savent pas voir plus loin que le bout de leur nez ( ou de leur barbe ) !!! -
@chantecler
Dommage que la médecine ne se penche pas sur le problème de la carbonisation cérébrale innée caractérisée par une logorrhée doublée d’une capacité de réflexion très amoindrie dont certains sont atteints sans bien sûr en être conscients. Il ne s’agit pourtant pas là d’une « maladie orpheline », malheureusement.
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Le sionisme n’est pas un colonialisme en lui-même (per se, en soi), il s’est greffé au début du XX° siècle au colonialisme (impérialiste pléonasme) franco-anglais du XIX° siècle qui préexistait, et s’implantait déjà, lequel visait le contrôle géostratégique du Moyen Orient pour empêcher que ne se reforme une unité du monde arabe, après l’affaiblissement de l’empire ottoman, et rapport au Canal de Suez une voie maritime qu’il ne fallait pas laisser à la merci des Arabes. La preuve quand Nasser a voulu nationaliser le Canal en 1954 la réaction de la France, de la Grande Bretagne, d’Israël ne s’est pas fait attendre ! https://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_du_canal_de_Suez
On ne peut pas raisonner sur Israël en faisant l’économie de comprendre le contexte dans lequel il a pu émerger.Je ne suis pas sûr que beaucoup d’israéliens en sont conscients... ni beaucoup de citoyens du monde d’ailleurs...
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