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Fanny

Ingénieur retraité

Tableau de bord

  • Premier article le 14/04/2015
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Derniers commentaires



  • Fanny 7 juin 2009 09:28

    Ce off est un vrai bonheur. Dialogue vif, spirituel, « à la française » entre une femme politique d’avenir et un journaliste parmi les meilleurs du PAF. Que du bonheur, quand le paysage politico-médiatique français est si désespérant, où toute parole et tout écrit paraissent télécommandés, autocensurés, orientés par des agendas cachés qu’il faut savoir décrypter. J’espère que ces deux-là, Nathalie et David, iront loin. Pour l’honneur et l’image de notre pays.



  • Fanny 14 mai 2009 21:38

    Il faut avoir connu les pays socialistes de l’Est de l’Europe dans les années 70 pour comprendre ce que représentent l’envie et le besoin d’une voiture individuelle. C’est irrépressible. Cela se joue maintenant en Chine, en Inde, en Russie, au Brésil, au Maghreb … avec une croissance impressionnante du parc auto. Le capitalisme n’y est pas pour grand-chose.

     

    En Europe de l’Ouest, le parc est saturé, avec pas loin d’une voiture par personne. C’est donc un marché de renouvellement. Et parallèlement un marché suscitant une évolution des types de voitures, thermiques, électriques, hybrides propulsées par une grande variété de carburants : voitures pour la ville et la banlieue, pour la route etc.

     

    La crise ne change pas grand-chose sur le fond, juste une contraction de 20% des ventes. Il est probable que ça repartira doucement. Il est naturel que l’Etat se substitue aux banques défaillantes, et tente de faire fonctionner les banques à nouveau. Une économie moderne ne peut se passer des banques, au risque de l’asphyxie.

     

    La pollution poison appartient déjà au passé. La qualité de l’air en Europe ne cesse de s’améliorer avec le renouvellement du parc. La question est plutôt de savoir comment gérer les nombreux centenaires qui pointent à l’horizon, l’espérance de vie ne cessant d’augmenter à une vitesse impressionnante (plus vite que le parc mondial de voitures).

     

    Le CO2, c’est autre chose. L’unique solution est le nucléaire généralisé (plus l’hydraulique, les éoliennes …). Mais cette solution comporte ses limites, même si le nucléaire va connaître un fort développement dans le monde entier. Une grande variété de carburants, selon les régions du monde, va probablement se substituer progressivement au pétrole. Sans parvenir à éliminer totalement les émissions de CO2, malheureusement.

     

    On comprend les réactions de rejet de la voiture, qui sature la ville et l’enlaidit. Au temps de La Bruyère, Paris était déjà saturé. Pas de solution, car le trafic en ville s’autorégule avec pour limite la saturation (si chacun avait une voiture deux fois plus courte, il y aurait deux fois plus de voitures à Paris).

     

    Le problème de la voiture (et du camion), ce n’est pas son rejet du fait de ses réels défauts, mais au contraire son trop grand succès. L’Europe (la Commission et le Parlement UE) fait tout ce qu’elle peut pour favoriser le transport en commun et le ferroutage, mais rien n’y fait : la voiture (et le camion) progresse malgré les taxes.

     

    Les constructeurs, plutôt que le déclin, vont connaître un appel d’air énorme avec les nouveaux concepts d’autos, les nouvelles motorisations, les nouveaux carburants, la différenciation des marchés … Non, la bagnole n’est pas morte, au contraire. Bien ennuyeux …

     

    Que faire ? Changer l’homme ?  



  • Fanny 2 mai 2009 06:14

    La belle américaine, c’est tout une époque, celle de la grande Amérique. Les gros V8 étaient increvables, on changeait les bougies à 50 000 km, et c’est tout. Cette époque est révolue. Plus récemment, il y eut les Sport Utility Vehicles, les SUV, dont sont issus les 4x4 qui sillonnent maintenant l’Europe (en Crête par exemple, les SUV Pick up sont innombrables). Le prix du carburant et la crise sont venus à bout de ce concept d’auto. Et l’Amérique s’est trouvée en panne de modèle spécifiquement américain. Qui plus est, le capitalisme américain, privilégiant le profit court terme, est assez mal adapté à l’automobile qui demande un investissement lourd et de long terme, bien dans l’esprit des Japonais et des Allemands. Il n’y a plus de concept US de voiture, et l’industrie auto US a sombré. 

    Les moteurs électriques sont increvables. Pas de souci à attendre de ce côté là. Les soucis viendront des batteries. La concurrence du moteur thermique sera rude, quand on voit aujourd’hui que l’on peut acquérir une Sandero, qui vous conduit de Paris à Nice avec un plein de carburant, pour le prix d’une (grosse) moto japonaise. Une belle bataille en perspective. L’histoire de la voiture électrique reste à écrire. Il y aura des surprises, bonnes et mauvaises.



  • Fanny 2 mai 2009 00:34

    Article tiré par les cheveux.

    Chrysler a déjà connu la faillite dans le passé, rattrapé in extremis par le gouvernement US. Cette nouvelle faillite d’une marque fragile est due principalement à la crise économique, mais aussi au glissement du marché US vers des voitures plus petites lors de la flambée du pétrole en 2008 (pas de TIPP aux USA, donc flambée du pétrole directement répercutée à la pompe). Même chose pour GM. Le pétrole a retrouvé aujourd’hui un prix plus « standard », mais la crise du crédit à la consommation est toujours là. Sans la crise, Chrysler et GM auraient continué de perdre doucement des parts de marché face aux voitures japonaises mieux ciblées et de meilleure qualité,  mais n’auraient pas connu la faillite, ou la quasi faillite (GM).

    Avant les USA, c’est en Europe et au Japon que la voiture électrique aurait du percer, compte tenu des densités urbaines et de population. Or il ne s’est rien produit de tel, malgré les tentatives de PSA et Renault en particulier. Le client n’a pas accroché, même pas au véhicule électrique complété par un moteur thermique pour démultiplier l’autonomie (camionnette Renault). Et c’est finalement le client qui décide, et non pas les « lobbies » pétroliers. Pourquoi n’a-t-il pas accroché ? Tout simplement à cause du faible prix du pétrole, et surtout de la faible autonomie des voitures électriques. Les progrès récents de batteries sont importants (Lithium ion), permettant d’espérer des autonomies de l’ordre de 200 km pour un poids et un encombrement raisonnables des batteries. Cela signifie qu’il faudra recharger tous les 150 km environ, et plutôt tous les 100 km en cas d’utilisation intensive de la voiture.

    Les constructeurs pensent que c’est aujourd’hui le bon moment pour lancer la voiture électrique de grande série. Ils prennent un risque, car c’est le client qui finalement décidera, ainsi que les gouvernements : la France va subventionner le véhicule électrique à hauteur de 5000 €/véh., une somme très importante, mais indispensable pour rendre viable économiquement ce type de motorisation. Que feront les autres pays de l’UE ?

    Quant à l’hydrogène, c’est loin d’être prêt pour une production de grande série. Pourquoi ? A cause du prix exorbitant de cette technologie, en particulier le coût des métaux rares et chers dont les piles à combustible ont grand besoin.

    Mon pronostic : en 2050, on aura encore une majorité de voitures essence (et Diesel), un parc important de voitures électriques (30 % ?), et peut-être une petite minorité de voitures à pile à combustible (pas sûr).



  • Fanny 1er mai 2009 13:30

    Katyn : un épisode particulièrement sinistre de la dernière guerre. Mon grand-père, arrêté en Estonie en 39 lors de l’invasion par les bolchevicks, a disparu au Goulag.

     

    25 000 assassinés à Katyn, cela représente 1/1600 ème des victimes de cette boucherie que fut la seconde guerre mondiale. Soit presque rien, en plagiant un homme politique français. Une large part de ces victimes fut composée de civils.

     

    Cela étant dit pour rappeler une évidence : une guerre mondiale est une boucherie, et la prochaine, si par malheur … serait infiniment plus meurtrière.

     

    Ce film rappelle, à juste raison, que la vie humaine comptait peu dans l’idéologie communiste. Mais la vie humaine ne comptait guère plus dans l’esprit de ceux qui ont bombardé Dresde. Dans un contexte de guerre, le communisme se distingue finalement assez peu des démocraties.

     

    Mon propos : un film sur le bombardement de Dresde n’aurait probablement pas une tonalité anti-démocratique. Ce film sur Katyn a une tonalité anti-communiste. Un contresens, car ce n’est pas du fait de sa victoire sur la nazisme que le communisme soviétique est condamnable, mais du fait de la terreur qu’il inspirait à ses citoyens et ses nombreuse victimes en temps de paix.

     

    Autrement dit : évitons la guerre à tout prix. Si on peut se passer de révolution, tant mieux, mais évitons de diaboliser les révolutions car, comme 1789, elles sont parfois nécessaires et fondatrices, même si d’autres (1917) ont échoué.

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