Marc Dugois

@LeMerou

Je ne peux évidemment qu’approuver et partager tout ce que vous dites et qui met notre pays comme beaucoup d’autres dans une impasse dont les dirigeants de peuvent et ne veulent pas sortir.

La seule chose sûre et que peu de gens veulent reconnaître, c’est que ce n’est pas durable et que cela ne peut qu’exploser. Pour moi il n’y a que deux choses possibles à faire : d’abord comprendre comment nous sommes tomber aussi bas et l’expliquer à des gens qui n’ont pas envie de l’entendre ; ensuite réfléchir à ce que devra être demain, non dans ses détails mais dans ses fondements. Je répète ici le passage le plus essentiel de mon article :

Les quatre essentiels d’une société saine sont : renouveler elle-même sa population, produire ce qu’elle consomme, harmoniser sa réflexion, ses actions et ses échanges et comprendre que l’argent se gagne et est par définition rare puisqu’il est un prélèvement qu’a fait la collectivité sur les richesses créées par le peuple. Aucun de ces quatre essentiels n’est actuellement vécu par nous.

Les multinationales et les banques savent que le système est intenable et qu’elles disparaitront toutes quand le système s’effondrera. 

Tant que le but n’est pas clair, aucun moyen n’est envisageable.

@Eric F

Les pays qui ont une économie viable, voire florissante, produisent tous l’immense majorité de ce qu’ils consomment et échangent leurs productions. Nous nous achetons avec de l’argent que nous fabriquons.

L’abus de déficits publics et d’ailleurs le principe même du déficit public, ne viennent que se rajouter à l’incohérence de base, le tout n’étant possible que par la fabrication permanente de monnaie par les banques commerciales.

@sylvain

Notre différence d’appréciation vient de ce que, pour moi, une quantité de monnaie proportionnelle à la production n’a aucun sens car c’est ce que veulent les multinationales qui produisent n’importe où et les banques qui fabriquent tout l’argent qu’elles veulent.

Vous écrivez « Si on a une quantité de monnaie proportionelle à la production, on ne consomme justement pas sans avoir produit préalablement ». C’est le on qui n’est pas le même dans votre phrase. Vous raisonnez comme un mondialiste qui mélange tout le monde en veillant simplement à ce que la production soit vendue sans se soucier de l’énergie que l’acheteur va dépenser ou aura déjà dépensé pour pouvoir acheter.

Le PIB ne représente pas DU TOUT la production mais l’argent dépensé qui approchait la production quand l’argent était limité.

Quant a la théorie quantitative de la monnaie, ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et j’attends toujours de lire quelque chose de clair sur ce sujet.

@Mustik

Vous avez à mes yeux entièrement raison mais la non limitation de la monnaie par le crédit a endormi, amolli et avachi le peuple qui pense avoir tout compris en lisant wikipedia ou en se faisant entourlouper par l’intelligence artificielle qui communique très bien la réflexion des faux sachants.

Le souhait de guerre des dirigeants actuels a comme origine principale le désir de remettre le peuple en face de la réalité tout accusant la guerre et pas eux d’en être responsable. 

@suispersonne

La monnaie a eu bien évidemment un commencement et un avant. La pseudo science économique raconte qu’avant c’était le troc, ce qui est complètement faux, aucun archéologue et aucun ethnologue n’ayant jamais trouvé trace d’une économie de troc.

Avant, c’était le donner-recevoir-rendre qui existe encore dans les familles où il est demandé à chacun de se bouger et de faire ce qu’il fait le mieux ou le moins mal.

La monnaie arrive partout lorsque le groupe devient trop important pour que la tête du groupe puisse vérifier que chacun se bouge et fait sa part. On prélève alors sur le groupe par une sorte d’impôt une richesse reconnue par le groupe, transportable, pas trop volumineuse et cette monnaie équitablement distribuée, devient mesure de valeur, stockage de valeur et intermédiaire d’échange. Les tire-au-flanc sont obligés de s’y mettre s’ils veulent consommer. Ainsi nait la monnaie partout car la paresse est universelle. Elle est par définition limitée puisque c’est un prélèvement, ce que nous avons complètement oublié et qui déstabilise actuellement tout.

La première monnaie connue est en mésopotamie 3000 ans avant JC. La première pièce connue en occident est en Turquie au VIIe siècle avant JC. En Chine avec des coquillages 300 ans avant.