@ZEN : J’aime
bien votre article qui, à ce que je crus comprendre, raille comme il
peut cette nouvelle addiction des temps modernes : le
cui-cui. Juste une remarque. Je suis peu convaincu qu’Yvance77
ait fait la promotion de Free.
Parler de Free est simplement la
citation d’un cas réel : les gens apprécient peu les
théories du genre « il existe des opérateurs forts abordables
susceptibles de satisfaire vos exigences en matière économique ».
Ils préfèrent le concret, d’où l’exemple. Il voulait
seulement faire comprendre à tout un chacun qu’aller sur Internet,
en particulier sur Facebook et
consorts, tous les jours n’est pas indispensable. Même il existe
des geeks ‒et j’en connais‒
qui n’ont aucun compte sur des réseaux sociaux aussi célèbres.
Par contre, ces geeks ont des
comptes sur des forums à caractère techniqueet
scientifique et ne les visitent pas tous les jours. C’est la
bonne méthode, de mon point de vue.
@Yvance77 : Merci
pour ces quelques « règles d’or pour être libre dans ce
monde virtuel d’addiction » Je les connaissais bien
avant que vous en parliez. Je confirme que la plupart de ces règles
sont excellentes. Je doute cependant que vous ayez des oreilles
‒je veux dire : des yeux‒ attentives à ces règles,
surtout, venant de certains jeunes qui, justement, ont une certaine
propension à enfreindre les règles pour le plaisir de les
enfreindre… Beaucoup de personnes en ont vraiment besoin.
J’ajoute
une autre règle d’or. Règle 6 : Bien s’informer et
se documenter avant d’écrire. C’est surtout pour les
trolls que j’avance cette idée. Sur les forums de ce genre, les
trolls restent légion et bien ancrés dans leurs certitudes de
trolls.
Règle
6bis : Si on n’est pas sûr de ce qu’on avance, on le
mentionne. Exemple : utilisation de la pondération ou de
l’atténuation du style « Je ne suis pas sûr, mais, il
m’avait semblé que », « l’information est à
vérifier » ou « je peux me tromper ».
les gens seront plus prompts à vous excuser et à vous apporter des
précisions. Voire mieux : on demande au lecteur de corriger
nos affirmations. Par exemple : « Je sais que …
mais, je souhaiterais qu’on confirme ou infirme … »,
etc.
Votre
Règle 5 : « Et si votre marmot trouve que vous n’êtes
pas cool
et in,
une bonne paire de baffes pour le remettre dans le
droit chemin du réel » J’ai bien ri en la lisant. Je
vous trouve cool et in.
Quelqu’un qui utilise Linux est indubitablement in.
Les connaisseurs apprécieront. Croyez-vous qu’il vous trouvera
plus cool après cela ? Permettez-moi d’en douter.
Calmez-vous, je vous taquinais ! La baffe bien réelle
l’incitera davantage à braver l’interdit. Exemple : un
parent fumeur qui interdit à son enfant de fumer… Êtes-vous
sûr qu’il n’y ait pas d’autres solutions (lui expliquer les
dangers, par exemple) ?
N’hésitez
pas à corriger cette règle si vous estimiez qu’elle est trop dure
ou trop souple. Pas besoin de recevoir une baffe… Je ne suis pas
masochiste.
@sampiero : « une
grotte près de chez moi remplie d’étonnantes machines » Je
n’ai pas envie de vivre près de chez vous avec des voisins
pareils. Bien que votre question ne s’adresse pas à moi, j’en
dis qu’il est utile de faire comprendre à certains qu’on vit sur
planète Terre. J’adhère à vos propos.
@alberto : « Il
est mort fou... » Voilà où risque de mener
l’addiction. Paroles qui se veulent pleines de sagesse. Beaucoup
d’entre nous n’ont pas attendu. Et, vous ?
« euh..
me demande si c’est un bon exemple , après coup... » Je
me suis trompé. C’est vous qui avez raison. Merci
pour la preuve. J’aurais
dû écrire : « Tout
le monde ne sait pas se servir de Twitter
et n’en voit pas l’utilité, par exemple. » Le
cui-cui n’est pas trop dangereux, cette fois ? Je vous
remercie d’avoir osé l’écrire.
Mes
sincères condoléances aux familles des victimes.
Croire
que les États-Unis modifieraient leur Constitution suite à cet
événement tragique pour restreindre drastiquement le commerce des
armes, c’est méconnaître la culture et la civilisation
américaine. Ce vœu pieux, que je souhaite de tout cœur voir se
concrétiser, a peu de chances de se réaliser. C’est comme si on
voulait supprimer l’esprit folklorique des cow-boys et de
Coca-cola. En plus, la NRA veille.
Il faut faire avec. That’s America !
1‒
Sur la critique de la Foreign
Policy américaine : Je ne cherche pas
à être cynique, j’essaie d’expliquer une problématique. Les
familles éplorées ne pourront porter les affaires devant aucune
juridiction : Juridiction onusienne (CPI) ? Application
du droit de veto des États-Unis. Juridiction américaine ?
Incompétence territoriale. Donc ? Les militaires américains
peuvent se permettre quelques écarts jusqu’à ce qu’ils se
fassent dénoncer par un Wiki-leaks… Mieux :
les États-Unis peuvent décréter une guerre contre je ne sais
quelle entité qui aurait oublié de rentrer dans le rang. Imparable
et implacable.
2‒
Sur une certaine réflexion : « nous [les
Canadiens] aussi on a nos tarés Marc Lépine, par exemple,
qui a fait un carton, 14 morts et autant de blessés ou plus
récemment Richard Bain qui n’a « que » 4 victimes à
son actif seulement parce que son arme s’est enrayée, je serais
presque tenté de dire malheureusement vu que c’était des
politiciens la cible. » Excellente manière de se moquer
de l’absurdité de la conduite des gens. J’adore cette ironie. Ce
n’est pas gentil d’être méchant avec les politiciens ! Je
dirais que la NRA devrait apprendre à ce quidam les rudiments de
nettoyage et de montage de son arme de sorte qu’elle ne s’enraye
pas la prochaine fois. Satisfaction du client oblige ! Qu’est-ce
à dire ? Cela signifie que le comportement de la NRA me met
dans une telle exaspération à la limite du paroxysme que j’ai
envie de leur dire : « Allez dire aux enfants assassinés
que ce ne sont pas les armes qui tuent, mais, les gens ! » En
effet, pour faire un carton pareil ‒sans vouloir offenser
les familles‒ en si peu de temps, les seules mains sont
nettement insuffisantes.
3‒
Sur l’influence des réseaux sociaux : On remarqua que
le criminel n’ayant aucun compte Facebook
était peu intégré socialement, etc. Un commentaire ironisa à
juste titre sur cette réflexion : « J’ai des amis
qui refusent de s’inscrire sur les réseaux sociaux […]
Je vais peut-être me méfier d’eux et arrêter de les côtoyer si
je ne veux pas être assassiné. » Et,
j’ajoute le commentaire ironique suivant : pire, il y en qui
ne savent même pas se servir d’un ordinateur...
Finalement, La
vraie question est : combien de cadavres d’enfants faut-il
pour qu’il y ait une prise de conscience profonde ? Je
défie quiconque d’apporter la réponse.
@Patrick
M. : Cela fait plaisir de constater qu’il existe des personnes
raisonnables sur ce forum et, de surcroît, ce qui ne gâche rien ‒au
contraire !‒, un nerd qui
travaille dans le milieu de la finance et dont l’appréciation d’un
précédent article me paraît plutôt sympathique. Je serais
assez intéressé à ce que vous écriviez un article concernant
votre domaine de compétences.
Loin
de moi l’idée de vous jeter la pierre, mais, j’adhère assez aux
commentaires de certains qui jugèrent vos propos peu percutants face
aux propos d’autres personnes (vous écrivîtes cet article pour
contredire son prédécesseur). Vous ne fîtes pas de manière
appuyée mention ‒corrigez-moi si je me trompe‒ de ce management
à visage humain lequel management est appliqué dans des structures
très capitalistes telles que Google, Inc.
Faux pour le cas de Google, Inc. ?
Vrai ! Démonstration. Le corps de métier de Google,
Inc. est schématiquement l’informatique. Or, on trouve
en son sein des restaurants, des centres de sport, des centres de
recherche (où chacun y exerce sa passion pour un domaine donné),
des crèches (je crois, je n’en suis pas sûr), etc. qui sont
réservés au personnel (peut-être aussi à leur famille). Certes,
nous ne sommes point naïfs, l’entreprise y trouve un intérêt.
Mais, qu’on le veuille où non, le résultat est là : c’est
du management à visage humain. Ce management à visage humain est
très difficilement quantifiable.
Je
fis un commentaire
un peu dans ce sens pour
me moquer de l’extrême rationalité de l’auteur lequel est fier
d’être un sortant de HEC et
d’être politiquement de
droite.
Extrait : « Éprouvons
votre rationalité[celle
de ‘@tdlache’].
Puisque vous estimiez que chacun est responsable de ses succès et de
ses échecs, puisqu’il appartient à chacun de s’élever
au-dessus du lot en se battant, relevez donc les défis suivants
: […] 2‒
Il existe sur Terre des endroits où le sol est si dur, si aride et
si infertile que la personne qui y vit ne peut en retirer le moindre
fruit. Pourquoi reste-t-elle là, alors ? Parce qu’elle est
stupide ? Non, monsieur. Parce que, si elle ne peut déjà se
nourrir faute de moyens (l’irrigation, l’ensemencement, la
récolte, etc.), elle ne peut se déplacer. » En
d’autres termes, cette personne n’a pas demandé à naître dans
cet endroit inhospitalier, tout comme
elle n’a pas demandé au
sol d’être stérile, incultivable ou inexploitable, tout comme
elle n’a pas demandé à mourir de faim ou de maladie sans pouvoir
affronter les défis de la
vie. Qu’on me trouve la responsabilité de cette personne dans ses
succès ou ses échecs. Chiche ! J’attends
toujours la
réponse concrète de
‘@tdlache’ :
relever le défi.
Pour
apporter un peu d’humour, donc, d’humanité, j’apporte ma
petite pierre à votre édifice au sujet de certains pigeons (c’est
ainsi qu’aiment à se faire appeler certains entrepreneurs). Je
fis un commentaire à
cette époque : « Chacun
picore où il peut. C’est normal ! Mais, que certains se
prennent pour des pigeons me paraît excessif. Je les verrais plutôt
comme des vautours, tels des faucons prêts à fondre sur leur
proie. […] Un
vautour peut toujours tenter de chanter comme un rossignol. Il
restera toujours
un vautour. […] Ces
vautours disparaîtront-ils ? Quand les poules auront des dents.J’en
ai déjà la chair de poule… » Certains
ont
perdu des plumes à cause de raisonnements aussi inhumains : le
profit et rien d’autre que cela.
@spartacus : Tout
d’abord, Carrefour n’est pas la petite
épicerie du coin dont vous
n’avez que
faire. Son comportement économique aura toujours un effet non
négligeable à l’échelle d’un pays. Il en résulte que ses
actions doivent être contrôlées afin d’éviter les dérives. Ne
me dites surtout
pas que vous
n’avez jamais
entendu parler d’audit d’entreprise ou
d’organisations de lutte contre la fraude économique ou
technologique.
Ensuite,
vous donnez l’impression de vous offusquer des remarques de
certains internautes, comme si on ne voulait pas vous écouter. Ma
requête est alors la suivante, si vous le permettez : veuillez
me faire l’honneur de me faire parvenir un site web à votre nom
que j’aurais le privilège de consulter. Non ? Un homme de
votre envergure n’a pas son propre site web ? Quel dommage !
Alors, ne vous offusquez pas, s’il vous plaît.
Enfin,
si j’ai besoin d’un robot, je préfère moi-même développer une
application ‒un logiciel si vous préférez‒ qui me donnera des
réponses toutes faites sans humanité. Il n’est pas acceptable
qu’une personne comme vous, à la plume si acérée, ne puisse
s’émouvoir du sort des gens. Les gens ne sont pas qu’une simple
variable d’ajustement économique dont on se débarrasse comme on
jette un mouchoir de papier. Vous n’êtes pas parfait : un
jour, je ne vous le souhaite aucunement, vous tomberez malade et vous
voudriez impérativement qu’on vous secoure. Nous verrons bien si
vous aurez encore l’audace de tenir de tels discours excessifs.
Cela s’appelle la solidarité entre les êtres humains. C’est
‒hélas pour vous‒ un discours de « bobo coco ». J’aimais
beaucoup votre écriture qui se veut fort soignée et votre
raisonnement (vous étayez vos déclarations en citant des auteurs,
par exemple), alors, pourquoi tout gâcher ? N’êtes-vous pas
un être humain ? Si ! Alors, soyez humain que diantre !
Par
ailleurs, juste au cas où, je n’ai pas à être de gauche ou de
droite en émettant mes commentaires sur ce forum. Les seules choses
qui m’intéressent sont de m’informer sur le monde qui nous
entoure et de comprendre le raisonnement de chacun. Je vous invite
donc à faire de même si vous souhaitez que je respecte votre point
de vue, monsieur.
« Les
salaires ne sont pas comparables sur une base
franco-française, mais sur une base moyenne des pays de
l’OCDE. » C’est le seul point où je suis d’accord
avec vous. Je ne dis pas cela pour vous faire plaisir, mais, parce
que je connais la logique sous-jacente à cette
comparaison. Toutefois, si vous êtes cohérents avec vous-même,
la comparaison d’une multinationale se ferait plutôt au niveau
planétaire. La Chine et le Brésil ne font pas partie de l’OCDE,
il me semble (je n’ai pas envie de vérifier l’information).
« Il
faut des investisseurs aussi. » Définissez le
substantif « investisseur » dans ce
contexte-ci. Si elle est stricte, donc, cantonnée à un simple
apport en numéraire, la réponse est clairement NON ! Exemple :
un paysan qui hérite de la terre et des moyens de production de ses
parents avec lesquels il produira n’est pas un investisseur. Si
elle est large alors pratiquement tout le monde est un investisseur à
lui tout seul ; où est l’intérêt de parler d’investisseurs
alors ?
Contrairement
à vous, je fais l’effort de tolérer vos assertions.