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Evola pressent ou constate déjà le déclin économique et professionnel de l’occidental :
« Le déclin de tout « honneur professionnel » – honneur qui a été
une manifestation précieuse, dans le domaine pratique, de la conscience
morale et même d’une certaine noblesse – relève en effet du même
processus de désagrégation. La joie de produire, selon son art propre,
en donnant le meilleur de soi-même, avec enthousiasme et honnêteté, cède
le pas à l’intérêt le plus immédiat, qui ne recule ni devant
l’altération du produit ni devant la fraude. »
Ce foutage de gueule professionnel a gagné tous les domaines, pas que
l’économique, qui se limite à imprimer des billets sans valeur, mais
aussi le militaire, l’éducatif, le religieux et l’information. Il est
normal du reste que cela ne choque plus personne. La résistance ? Elle
clique….
Evola constate la déchéance du politique qui est l’abomination de la désolation :
« Quant à l’univers des politiciens, avec ses combines et la
corruption qui ont toujours caractérisé les démocraties parlementaires
mais qui sont encore plus évidentes aujourd’hui, ce n’est même pas la
peine d’en parler, tant la race de l’homme fuyant, identique au-delà de
toute la diversité des étiquettes et des partis, s’y meut à son aise. »
Les pires sont encore ceux de droite (on ne va pas être déçus cette fois-ci non plus) :
« Il faut en effet observer que, très souvent, ne font pas
exception ceux qui professent des idées « de droite », parce que chez
eux ces idées occupent une place à part, sans rapport direct et sans
conséquence contraignante, avec leur réalité existentielle. »
Evola constate que tout le monde est déjà concerné par cette involution en occident, vous comme moi :
« Nous avons dit que ce phénomène ne concerne pas seulement le
domaine moral. L’instabilité, le côté évasif, l’irresponsabilité
satisfaite, l’incorrection désinvolte se manifestent jusque dans les
banalités de tous les jours. On promet une chose – écrire, téléphoner,
s’occuper de ceci ou de cela – et on ne le fait pas. On n’est pas
ponctuel. Dans certains cas plus graves, la mémoire même n’est pas
épargnée : on oublie, on est distrait, on a du mal à se concentrer. Des
spécialistes ont d’ailleurs constaté un affaiblissement de la mémoire
parmi les jeunes générations : phénomène qu’on a voulu expliquer par
différentes raisons bizarres et secondaires, mais dont la vraie cause
est la modification de l’atmosphère générale, laquelle semble provoquer
une véritable altération de la structure psychique »
Et c’était avant le smartphone, la télé ou même le people. Il importe
de retenir que la déchéance de la mémoire a pour Evola des conséquences
ontologiques. Ces observations peuvent permettre de comprendre
l’attitude débile des leaders occidentaux maintenant (que l’on pense à
l’époque même de Kohl, Mitterrand et Bush père) face à la Russie ou à la
Chine qui sont en train de les manger tout crus. Les restes de
civilisation ou d’éducation de temps antérieurs ont disparu et
l’occident est nu, avec une population crétinisée à 90%, face à sa
désintégration psychologique, matérielle et morale, et donc incapable de
réaliser ce qui lui arrive pour réagir.
Céline disait que toute débâcle est un coup de grâce. Quel optimisme… On verra.